Planifier des stratégies de financement pour lutter contre les inégalités en matière d’apprentissage dans un monde en mutation

Sociologue, Martín était ministre de l’Éducation du Pérou au début de la pandémie de COVID-19, en 2020. À ce titre il était responsable des systèmes d’enseignement pré-primaire, primaire, secondaire et supérieur du pays et a conçu la stratégie nationale d’enseignement à distance en réponse à la pandémie. Entre 2018 et 2020, il a été à la tête de la Superintendance nationale de l’enseignement supérieur universitaire du Pérou (SUNEDU), l’organe de régulation du système universitaire péruvien, où il a dirigé la réforme visant à améliorer la qualité de l’enseignement supérieur. De 2015 à 2018, Martín a été membre du conseil d’administration de la SUNEDU.

Anna Cristina D'Addio est économiste de formation et occupe depuis mars 2017 le poste d'analyste senior en politiques au sein de l'équipe du Rapport mondial de suivi sur l'éducation de l'UNESCO. Avant cela, Anna a travaillé à l'OCDE sur un large éventail de sujets, tels que l'éducation financière, les inégalités, la pauvreté, la transmission intergénérationnelle de l'éducation, le vieillissement, la protection sociale, les politiques sociales et la fécondité, avec un accent particulier sur le rôle des politiques. À ce titre, elle a participé à la rédaction de publications phares de l'OCDE comme « Croissance et inégalités » et les différentes éditions du « Panorama des pensions » et du « Pensions Outlook », entre autres.

Avant de rejoindre l'OCDE, Anna était professeure-chercheuse en micro-économétrie appliquée aux domaines du marché du travail et de l'éducation. Elle a enseigné et mené des recherches au Center for Applied Econometrics (CAM) de l'université de Copenhague, à l’Institut de Recherche sur le Travail et la Société (HIVA) de l'Université catholique de Louvain, au département d'économie de l'université d'Aarhus, au Center for Research in Integration, Education, Qualifications and Marginalization de l’Aarhus Business School, au Center for Operations Research and Econometrics (CORE) et à l’Institut de recherches économiques et sociales (IRES) de l'Université catholique de Louvain-la-Neuve. Elle est titulaire d'un doctorat en économie quantitative (Programme de doctorat européen) du CORE et de l'IRES, d'un doctorat en économie publique de l'Université de Pavie et d'un master en économie quantitative du CORE.

Yuki Murakami a rejoint l'équipe du Rapport mondial de suivi sur l'éducation en août 2016 pour travailler sur les questions liées au financement de l'éducation. Avant cela, elle était économiste de la santé à l'OCDE, où elle analysait les évolutions des dépenses de santé et les mécanismes de financement en s’appuyant sur le Système de comptes de la santé dans les pays membres et non membres de l'OCDE. Elle a également travaillé à la Banque mondiale pour la région Amérique latine et Caraïbes, où elle a étudié l'accessibilité financière de l'enseignement supérieur ainsi que les coûts et les bénéfices de la migration de main-d'œuvre qualifiée, tout en participant à un projet visant à améliorer l'emploi des jeunes.

Elle est titulaire de deux masters en économie de la santé de la Harvard School of Public Health et de l'Université du Texas. En 2013, la All Japan Hospital Association et la Japan Hospital Association lui ont remis le prix « Symbols of Tomorrow » au Japon pour ses travaux sur les politiques de santé dans le monde.

Technocrate accompli et spécialiste des politiques éducatives, il est spécialisé dans l'enseignement et la formation techniques et professionnels (EFTP). Albert possède une vaste expérience en matière de recherche sur les technologies de l'information et de la communication (TIC), d'élaboration et de mise en œuvre de politiques en Afrique. Pendant 18 ans, il a servi le gouvernement et le peuple rwandais, où il a occupé divers postes ministériels, notamment en tant que ministre des Infrastructures et ministre d'État chargé de l'EFTP au sein du ministère de l'éducation.

Albert a une connaissance approfondie des fonctions gouvernementales et s'est forgé une solide réputation en s'appuyant sur le capital social pour mobiliser des ressources qui soutiennent l'élaboration, le plaidoyer et la mise en œuvre des politiques. Il a contribué à étendre le réseau de l'ADEA à travers le monde, en établissant de nouvelles relations avec divers partenaires, notamment des institutions multilatérales de développement, des communautés économiques régionales et des organisations philanthropiques.

Diane a rejoint le bureau de l’IIPE à Paris en 2015 après avoir passé sept ans au sein du bureau de l’IIPE pour l’Afrique à Dakar. Au cours de ces années, Diane a apporté son aide aux États membres, en particulier dans les domaines de l’analyse du secteur de l’éducation et de la préparation, de la mise en œuvre et du suivi & de l’évaluation des plans stratégiques d’éducation, y compris dans les pays touchés par une crise.

Passionnée par l’éducation de la petite enfance (EPE), elle s’est engagée dans divers travaux liés à la planification de l’EPE, notamment en menant des études clés sur le rapport coût-efficacité des modèles d’EPE et sur le financement de l’EPE. Elle a également conçu un MOOC, « Intégrer l’EPE dans la planification du secteur de l’éducation » avec l’UNESCO, le GPE et l’UNICEF. Elle a animé différents cours proposés par l’Institut, notamment dans le cadre de formations sur mesure.

Avant de rejoindre l’IIPE, elle était responsable de la politique sociale et du suivi et de l’évaluation à l’UNICEF Madagascar. Elle a également travaillé à la Banque mondiale à Washington, sur diverses questions liées aux enfants en Afrique.

Mariana est actuellement responsable des affaires sociales à la Division du développement social de la CEPALC. Ses principaux domaines de recherche concernent l'éducation et le marché du travail, en particulier l'inclusion sociale et la protection sociale des jeunes en Amérique latine et dans les Caraïbes.